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Au fin dégustateur à toges, Ardennes

Le 26 octobre 2010
Au fin dégustateur à toges, Ardennes

Notre métier réclame d'abord l'humilité

Vrai caviste proche de ses clients, Georges Coulanges est aussi un d égustateur redouté dans les concours. Rencontre avec un " personnage " du métier, grand défenseur des vignerons et du bon vin. Regardez l’entrée de sa cave, déjà, vous pressentez une générosité.

Chez lui, avec Jacqueline, sa collaboratrice, ils offrent le meilleur accueil, le plus personnalisé au visiteur : " Un client veut s’offrir quatre bouteilles alors, on déguste quatre bouteilles ", s’enorgueillit-il. " Pour faciliter le règlement à des jeunes mariées, je propose des dépôts vente."
Comment tout cela a-t-il commencé ? " Dans notre belle région sedanaise, il n’y pas un seul vignoble, vous le savez. Ardennais de souche, j’ai donc démarré dans l’assurance puis le prêt-à-porter à domicile, métier difficile, mais qui forge un caractère, une conviction.

"Chaque fois, il a atteint l’excellence. Dès qu’il gagnait les sommets, chaque fois, il est allé voir ailleurs comme pour se donner des défis de plus en plus grands. La première fois qu’il a bu du vin ? " Je me souviens très bien, j’étais adolescent et j’ai aidé une personne âgée à couper son bois. Pour me remercier, elle est allée chercher une bonne bouteille dans sa cave.
Mais surtout, j’ai été impressionné par la manière dont elle l’a servie.

Elle tenait religieusement la bouteille à deux mains, " comme si elle avait porté le saint sacrement ", comme on dit dans nos contrées chrétiennes. Je n’ai jamais oublié ce moment et cette première dégustation."

Aujourd’hui, son plus grand déplaisir, c’est de rencontrer des difficultés à former des " restaurateurs incompétents sans diplôme : j’essaie, j’essaie, regrettet- il, et ça ne marche pas : c’est décourageant ! " Malgré la, crise, lui dit qu’il rencontre une plus grande facilité encore, à condition de bien faire son métier.

Résultat : Georges accuse dans l’année dite de la crise : + 10 % !

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